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XML et dérivés XML

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XML comme langage de définition pour les langages de marquage.

Imaginez que quelqu'un créa un beau jour un modèle de document bien précis pour un programme de traitement de texte très répandu comme MS Word. Continuez à vous imaginer que ce modèle de document d'une façon ou d'une autre se répande toujours davantage et que chaque utilisateur de Word ne créerait plus désormais ses documents qu'avec ce modèle .

C'est exactement le cas pour HTML. HTML est un langage, défini à l'aide de SGML et contenant une série d'éléments fixes. C'est bien un document qui à vrai dire contient tous les éléments importants dont un auteur Web a besoin aujourd'hui, pourtant beaucoup d'attentes restent insatisfaites. Car il y a beaucoup de textes qui ont des des structures de données spécifiques à l'application. Prenez l'exemple des courriels. Un courriel a certaines données d'entête telles l'expéditeur, le destinataire, l'objet, l'heure et la date d'envoi comme le texte proprement-dit. Si vous désirez représenter un tel courriel avec tous ses champs sur une page Web, vous pouvez, bien sûr, utiliser de simples paragraphes de texte pour les champs "expéditeur", "destinataire" etc. Il serait pourtant plus judicieux d'avoir des éléments de marquage avec des noms tels que "expéditeur" ou "destinataire". Ce n'est qu'ainsi que la structure de données d'un courriel serait préservée.

Et c'est exactement ce qui fait la différence entre HTML et XML. XML est également défini à l'aide de SGML, mère de tous les langages de marquages. Pourtant, ce n'est pas une "application SGML", comme HTML, mais un "profil SGML". C'est un peu plus abstrait, on parle également de "generalized markup", donc de "marquage généralisé".

Dans le fond, XML ne représente pas non plus une concurrence pour HTML, mais davantage pour SGML. Car grâce à XML il vous est possible comme avec SGML d'"inventer" votre nouveau langage à vous comme avec SGML. XML lui-même n'est là que pour définir des langages de marquage. Un tel langage de marquage doit respecter certaines conventions de base. Les éléments du langage de marquage doivent être définis d'après un schéma imposé. XML en est le "schéma directeur", la base. En définissant votre propre langage de marquage avec XML il vous est possible d'attribuer vos propres noms. Ainsi par exemple vous pouvez définir des éléments pour marquer des passages du document comme étant des articles d'un lexique, comme notes de musique, ou comme élément d'une formule chimique. Vous devez cependant, lors de la définition des éléments fixer exactement les propriétés de cet élément, par exemple à l'intérieur de quel autre élément on peut le trouver et à l'intérieur desquels on ne le peut pas. Quand ensuite vous avez créé un document XML contenant la définition de votre propre langage vous pouvez créer des fichiers dans ce langage en mentionnant dans l'entête à quelles définitions XML vous vous référez dans ce fichier.

Les langages de marquage que vous définissez avec XML sont comme HTML des langages logiques sémantiques. Car avec XML vous pouvez définir des éléments et leurs propriétés fondamentales mais vous ne pouvez pas mentionner de quelle façon un logiciel d'interprétation doit formater cet élément pour le représenter. Étant donné qu'un navigateur avec des éléments de "votre invention", ne peut même pas avoir recours aux réglages par défaut comme pour HTML, absolument aucun affichage sensé n'est possible. XML est de ce fait encore plus dépendant que HTML du complément d'un langage de style. Ce n'est que par le formatage d'éléments qu'une représentation optique n'est possible avec les langages XML. Pour le faire il y a exactement comme en HTML, un langage de feuilles de style complémentaire. Ce langage s'appelle XSL (Extensible Stylesheet Language - langage de formatage extensible). XSL est encore plus performant que Autre page d'information CSS. Car XLS ne comprend pas seulement des propriétés de format telles que la taille de police, la couleur, l'interligne etc. Un rejeton de XSL nommé XSLT (XSL Transformation) permet même de convertir les données d'un langage de marquage basé dur XML dans un autre. Son concept en est assez génial - vous pouvez vous représenter XSLT comme étant un "convertisseur universel", un autochtone de Babel pour les langages de marquage. Il peut traduire d'un langage à l'autre. Ainsi par exemple est-il possible de sauvegarder des données dans un langage propre basé sur XML et de traduire ces données en HTML avec XSLT lors de leur présentation sur le Web sur le serveur. donc avant qu'elles n'arrivent au navigateur. Sur le navigateur arrive alors du HTML d'une pureté indiscutable sans que celui-ci ne s'aperçoive que ces données sont en fait sauvegardées dans un langage XML qu'il est susceptible de ne pas comprendre.

Pour la conception normale de pages d'accueil, XML est jusqu'a maintenant relativement inintéressant. HTML et CSS sont pour des textes normaux et leur mise en forme à l'écran merveilleusement appropriés et suffisent la plupart du temps. Pourtant dans le domaine professionnel,les cas sont nombreux qui justifient l'utilisation de XML. À vrai dire, partout où l'on trouve des structures de données spécifiques à une application et et que l'on ne veut pas renoncer à ces structures lors de la sauvegarde des données (voir l'exemple du courriel plus haut).

Depuis sa version 5.x, l'Explorer Internet est en mesure de reconnaître et de traiter des fichiers dans les langages fondés sur XML. Quant à XSL et XSLT il en comprend encore très peu, juste assez pour résoudre quelques exercices grossiers de représentation. Quant à Netscape, il reconnaît XML depuis sa version 6.x. Face à cette réalité, il n'est pas très conseillé aujourd'hui de lancer du XML directement sur les navigateurs. Dans la pratique, on se sert de XML avant tout pour sauvegarder au mieux la sémantique des données sans les encombrer de toutes les commandes de mise en forme. Pour la présentation comme page Web les données sont ensuite traduites sur le serveur grâce à XSLT ou à un script Autre page d'information CGI écrit soi-même.

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Dérivés XML

Les langages de marquage définis par XML sont également désignés comme XML-Derivate, donc comme dérivés XML. On peut se représenter XML comme étant le tronc d'un arbre qui se développe en branches, toutes ces branches contenant le même "gène" que le tronc.

Mis à part ces langages de marquage que vous pouvez définir vous-même pour vos propres besoins, il existe aussi des langages basés sur XML prévus pour l'utilisation de tous. Ainsi, le consortium W3 propose aussi tout de suite au public plusieurs langages de marquage définis grâce à XML visiblement dans l'espoir qu'ils se répandront. Il s'agit de langages dont les vocations sont très diverses. Ainsi par exemple, il y a un format de fichier nommé SVG, à l'aide duquel des graphiques vectoriels peuvent être créés ou un langage nommé MathML pour le marquage exact de formules mathématiques ou scientifiques. Quand il est question de XML, il ne s'agit pas la plupart du temps du noyau de XML mais aussi de toute une famille de langages basés sur XML - justement les dérivés XML..

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Versions XML

Exactement comme Autre page d'information HTML et Autre page d'information CSS, XML est standardisé par le W3. La documentation officielle de XML y décrit d'après quelles règles les langages de marquage XML sont définis. À la clôture de la rédaction de la présente documentation la recommandation pour XML 1.0 était disponible et a été publiée le 10/01/1998 . Sur les pages du consortium W3, vous pouvez consulter la version actuellement en vigueur:

Page en langue anglaise Spécifications XML en vigueur

Même XSL et XSLT sont standardisées par le consortium W3. Vous pouvez d la même façon trouver les documents correspondants actuellement en vigueur sur le Web:

Page en langue anglaise Spécifications XSL en vigueur

Page en langue anglaise Spécifications XSL-Tranformation (XSLT) en vigueur

Attention:

Dans l'index des liens de l'offre en ligne de SELFHTML actuel vous trouverez d'autres liens importants et actuels, par exemple à des traductions françaises et à d'autres sources:

Page d'information: connexion exigée Index des liens SELFHTML: XML

Dans la présente documentation, XML 1.0 est traité dans le chapitre Chapitre: vue d'ensemble XML/DTDs . XSLT y est aussi décrit.

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