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Définitions de type de document (DTD)

	Règles de traitement pour les DTD
	Règles pour l'édition Règles pour les noms Commentaires Passages conditionnels

Règles pour l'édition

Les DTDs sont des fichiers de pur texte et peuvent être créés et traités par des éditeurs de texte normaux. Il y a toutefois également des éditeurs XML (voir Liens sur le WWW: logiciels XML dans l'index des liens de l'offre en ligne de SELFHTML actuel), qui aident bien dans le travail en représentant clairement les structures de données définies, par exemple en tant qu'arborescence. Les programmes de traitement de texte sont inappropriés pour la création de DTD quand ils sauvegardent le texte formaté dans leur propre format de fichier.

Pour l'édition, vous avez une liberté similaire à celle que vous avez en HTML. Les trois exemples suivants montrent une seule et même définition formatée pourtant de façon tout à fait différente.

Exemples des formatage:

<!ELEMENT texte (#PCDATA) >
<!ELEMENT nombre (#PCDATA) >

<!ELEMENT          texte            (#PCDATA)       >
<!ELEMENT          nombre          (#PCDATA)       >

<!ELEMENT
  texte
  (#PCDATA)
>
<!ELEMENT
  nombre
  (#PCDATA)
>

Explication:

Formatez les contenus lorsque vous travaillez sur la DTD directement avec l'éditeur de texte, de façon à avoir une vue d'ensemble optimale. Pour la séparation visuelle de contenus, les espaces, les tabulations et les passages à la ligne sont autorisés (même la combinaison typique à Windows de "retour chariot+avance de ligne", sauvegardée dans le fichier sous la forme des caractères de contrôle avec les valeurs de 13 et 10 (en hexadécimal xD et xA).

Seuls les contenus conformes à la DTD sont permis dans une DTD. Les autres données ne sont permis que sous la forme de Commentaires.

Règles pour les noms

Ces règles s'appliquent pour l'attribution de noms pour les éléments, pour les attributs et pour les entités.

Les noms peuvent contenir:

des lettres (majuscules et minuscules)
des chiffres de 0 à 9
Des signes de ponctuation _ (tiret de soulignement), - (trait d'union), . (point) et : (deux points) - les deux points sont toutefois réservés pour les espaces de nommage XML

Le premier signe d'un nom ne peut pas être un chiffre, ce doit être une lettre ou l'un des signes de ponctuation permis. Dans la pratique le premier signe doit dans la mesure du possible toujours être une lettre tout au plus le tiret de soulignement.

Les noms ne peuvent pas contenir d'espace.

Par "lettre" la spécification XML entend une très large palette de tout le système Unicode, et même par "chiffre" d'autres chiffres que les chiffres arabes de notre système décimal sont permis. Dans la pratique et pour tenir compte des analyseurs syntaxiques habituels, il est pourtant recommandé de se limiter aux caractères ASCII de A jusqu'à Z ou bien de a jusqu'à z et des 10 chiffres courants en usage chez nous en renonçant aux autres signes même aux signes avec accent français ou caractères spéciaux

Les noms ne peuvent pas commencer par la suite de caractères xml (ni par XML) étant donné que cette suite de caractères est réservée pour des développements ultérieurs de XML.

Les noms doivent comporter au moins une lettre ou tiret de soulignement. Il n'y a pas de déclaration directe concernant la longueur maximale des noms. La longueur autorisée d'un repère dans la déclaration SGML pour XML est cependant mentionnée pour 99999999 caractères, ce qui revient à dire "infini".

Exemples de noms sans problèmes:
adresse
numero
codepostal_ville
telephone.indicatif
piece
CPAM
a1

Commentaires

Dans les DTD les commentaires sont permis. La même syntaxe que celle connue en HTML s'y applique.

Exemple:

<!ELEMENT ref (#PCDATA)>
<!-- Dans l'élément "ref" la référence est sauvegardée -->

Explication:

Les commentaires sont introduits par la chaîne de caractères . Entre les deux, peut être placé autant de contenu que souhaité, même sur plusieurs lignes. Un analyseur syntaxique ignore les passages correspondants.

Veillez bien à ne pas noter dans vos commentaires deux traits d'union à la suite --.

Passages conditionnels

Lors de la création de DTD plus importantes, il peut être judicieux de mettre entre parenthèses des passages de la DTD pour certaines tâches et de les inclure pour d'autres. Ainsi par exemple, il est pensable de développer une DTD dont l'aménagement en deux échelons est nécessaire - un simple et un complexe.

Exemple:

<![INCLUDE[
<!ELEMENT responsable (#PCDATA)>
]]>

<![IGNORE[
<!ELEMENT adjoint (#PCDATA)>
]]>

Explication:

Avec le mot clé INCLUDE vous incluez expressément les définitions, c'est à dire l' analyseur syntaxique traitera ces définitions. Avec IGNORE vous excluez ces définitions ce qui signifie que l'analyseur syntaxique ignorera ces définitions et les traitera exactement comme des Commentaires.

La définition de ces passages commence par une parenthèse pointue d'ouverture <. Juste derrière suit immédiatement un point d'exclamation ! et un crochet d'ouverture [. Notez derrière en majuscules le mot clé désiré, à savoir INCLUDE ou bien IGNORE, suivi à nouveau d'un crochet d'ouverture. Entre cette chaîne de caractères d'ouverture et celle de fermeture marquée par deux crochets de fermeture et une parenthèse pointue de fermeture (]]>) vous pouvez noter autant de définitions DTD que vous le désirez.


	Éléments et règles d'imbrication
	Généralités sur les DTD

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