Allons-nous vers un nouveau Web stylé et sémantique ?
On ne prendra pas trop au sérieux cette page "pseudo-envolée faussement lyrique" qui ne vaut que pour ses liens...
On peut se le demander. On nous dit aujourd'hui (2006) qu'il faut séparer le fond et la forme, que demain on devra réserver les balises HTML pour la structure du document et passer obligatoirement par les styles CSS pour la mise en forme. Certes, les possibilités des feuilles de style CSS sont encore assez mal connues et de nombreuses personnes utilisent encore du flash, du java ou du javscript pour faire des boutons spéciaux, ce qui alourdit les pages, au lieu d'utiliser les propriétés link, visited et hover (qu'il faut en général définir en dernier) que propose CSS. On en trouvera un exemple dans notre menu validé pour HTML 4.01... que ne comprend pas Microsoft Internet Explorer !
La même remarque s'applique pour des mises en forme complexes où on voit souvent des tableaux pour gérer l'alignement au lieu de quelques div et span bien placés pour organiser le flux des balises "block" et "inline" et leurs imbrications. Une bonne gestion du flux, des éléments flottants et nous voilà sauvés !
Couplés aux sélecteurs class et id, les balises de mise en forme ne sont plus que des "fantomes" laissées pour compte, incompréhensibles sans les feuilles et leurs maudites boites. Les frames aussi devraient disparaitre, au profit de menus fixes ou flottant à condition de savoir manipuler leurs positionnements. Les boutons, si simples, se compliquent et deviennent ces objets capricieux qui se targuent de se passer de javascript.
Cette révolution a un prix que Microsoft IE ne veut pas encore payer : oui, CSS permet d'afficher un texte uniquement pour IE (ou uniquement hors IE). Mais, me direz-vous, entre cascades et médias, comment se fait la mise en forme ? Que sont vraiment ces boxes dont on nous rabache les oreilles ?
Il suffit de quelques références bien choisies comme openweb (apinc) ou grappa pour le voir : les générateurs de style pour
les corps de document, les tableaux, les listes, les textes sont là et nous guettent...
Leur grand mot est accessibilité. Donc les aveugles pourront voir, ou du moins sentir en braille, les spécialistes du AAA pourront jouer aux échecs grace aux menus universels à condition de respecter la sémantique.
Mais attention, cette sémantique là n'est pas celle des ontologies, du RDF ou d' OWL ni même celle des poètes du Web XML_istes . On s'en rendra compte grâce aux pages de cours de "modélisation et la sémantisation de l'information" (Ecole d'Eté d'Informatique CEA - EDF - INRIA 2003) et en particulier avec les présentations multimédia au format SMIL.
Sémantique, séme antique, polysémie et doux verbiage le tout dans un même sac ... diront certains. Oui, mais :
Ah, que j'aime XML !
Ou faut-il écrire X M L ?
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